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LE PAVILLON DES CÉLESTINS

Marolles est un hameau dont la population est égale à celle de Broué.

 

Dans le cartulaire de Coulombs, il est mentionné le nom de Maroliae dont l’étymologie nous indique la situation primitive de ce lieu : terre labourable entourée de fossés et de haies.

Son histoire est liée à celle du Pavillon des Célestins.

 

LE PAVILLON DES CELESTINS :

 

Au Moyen Age existait à Marolles une seigneurerie régie par le Seigneur Simon d’Islou.

Cette seigneurerie était alors composée de fiefs : un fief appelé Neument qui appartenait au seigneur, et un fief de la communauté des Célestins de Paris. Vers la fin du 1ème siècle Simon d’Islou fit don à l’a abbaye de Coulombs de la moitié du fief de la Communauté de Célestins. Le texte de cette donation fut retrouvée au registre des chartes de l’abbaye de Coulombs, rédigé en latin. Il fut transcrit par Guillaume Mailler en 1665 :

Je veux Simon d’Islou faire savoir aux présents et à ceux qui seront après nous que Guérin, mon fils, étant fort malade et prest à mourir, m’a persuadé de donner aux moines de Coulombs pour le bien et le salut de son âme, y ayant bien pensé, la moitié de l’église de Broué avec la moitié de la dixme ce qui s’est faict au même jour qu’on y célébrait la soleenité de tous les Saints. Je suis venu en personne dans le chapitre de Coulombs et onla personne de Dom Jean qu’y lors présidoit au chapitre. J’en ay faict le don du consentement de Tescia, ma femme, Rodulphe, mon fils.

Soit icy remarque qu’il y a audit Marolles deux fiefs un appelé Neument, l’aultre de la communauté des Célestins. Simon d’Islou, seigneur des deux, retint pour soy le neument et donna aux moines de Coulombs la moitié de celuy de la communauté où il y a moyenne et basse justice, cens, rente et dixmes. 

Simon D'islou

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La dîme, qui comme chacun sait était de rigueur à cette époque fut alors partagée entre les moines de coulombs et les Célestins de Paris. Cette dime étant constituée de foin et de paille était reçue dans les granges de la maison seigneuriale, dont il ne restait plus, au siècle dernier que le Pavillon des Célestins.

Il existait dans cette maison seigneuriale, une chapelle et une prison, de larges fossés entouraient la propriété.

En 1783, les célestins furent renvoyés de leur communauté et les biens de Marolles furent alors confisqués et vendus comme bien nationaux.

Les terres furent morcelées et vendues à un grand nombre de petits propriétaires.

En 1867, la Chapelle fut détruite, ainsi que la prison et la plus grande partie des granges. Les fossés furent comblés.

Le hameau traversé par la Route Nationale reliant Paris à Brest, hébergeait un relais de poste dont les bâtiments existent encore, rue Georges Bréant.

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